Représentation d´une jeune fille sur un balcon au-dessus d´une piscine remplie d´eau de mer, tenant un révolver et des fleurs de lys. Derriére elle, un terrain vague devenu vierge, sans végétation; au fond des montagnes et un ciel avec quelques nuages gris. La réalisation de ce tableau rentre bien dans le créneau de ma philosophie actuelle que je dénomme "sous-surréalisme": un monde entre la réalité et la surréalité, la vie sur terre et le rêve, le passé et le futur, le bien et le mal, la naissance et la mort. Donc une jeune fille pour la pureté et l´innocence, la tête tournée vers les fleurs (représentant le dernier espoir puisque la terre est devenue vierge de végétation, elle porte les derniéres fleurs cueillies sur une terre devastée, ravagée eet anéantie par l´homme lui-même). En tournnt sa tête vers les fleurs (signe de vie, de paix et de croissance), elle veut nous transmettre le droit chemin pour l´humanité et la terre future. La piscine représente une sorte d´oase, de cocon, de placenta lors de la grossesse, d´un milieu pour s´évader; l´eau c´est la vie! J´ai plutôt représenté la mer dans la piscine afin de souligner la pureté de la nature qui renforce les forces du bien dans ce monde autour de la jeune fille, seule dans ce contexte, représentant peut-être Eva dans un nouveau paradis sur terre. Le bandeau sur les yeux a plusieurs significations: la destruction aveugle de la terre par les hommes (guerres, déboisement, extraction des ressources, égoisme), l´interdiction de voir ce qui se passe dans le monde (oppression des peuples par les régimes dictatoriaux) ou encore la lâcheté, la honte, l´atonie, la passivité et l´apathie de l´homme. Le révolver signifie le mal, peint vers la gauche (nous nous mettons à la place de la jeune fille) et prend sa fin tout de suite au bord du tableau, donc un combat sans espoir pour les forces du mal. Elle se trouve sur un balcon pour montrer la dominance du bien, surplombant la piscine en perspective avec les marches dans sa direction , alors que le terrain vague de couleur uniforme et terne, se trouve dans son dos pour souligner encore la victoire sur le mal.  C´est là que le terme de "sous-surréalisme" prend sa racine et devient absolu.