Mes sources via Internet, livres, vidéos

J´essaye de ne pas oublier de nommer toutes mes sources   qui m´ont beaucoup aider dans mon travail. J´utilise l´internet mais j´achéte pas mal de livres et des vidéos. Le tout en francais, allemand, anglais et Italien.

Sources:    www.pigmentsrecettes.com (Mr. David Damour)

                    www.3atp.org/Les-pigments

                    www.lamarchandecouleurs

                    www.jean-jacquesmangiaracina.fr

                    www.pourpre.com

                    www.okhra.com

                    www.ocres-de-france.com                   

                    www.kremer-pigmente.com/de/index.html

                    www.peindre-vrai.fr

                    www.ocreschauvin.fr

                    www.laverdure.fr

                    www.dotapea.com/pigments.htm      

                    www.colorey.com

             

Livres:       Xavier de Langlais: "La technique de la peinture à l´huile" p.306

                    Salvador Dalí: "50 secrets of magic craftmanship" p.188

                    Claude Yvel: "Peindre à l´eau comme les maîtres" p.69

                    William F. Powell: " Le nuancier du portraitiste" Fleurus 2006

                    Windsor & Newton: "Le livre des couleurs"

                    Charles Coffignier: "Couleurs et peintures" 1924
Vidéo:         Oilpaintingdemos.blogspot.com

                    www.josvanriswick.com (fabuleux!!!!!! Là on peut acheter ses vidéos digitales

                    qui durent presque 12 heures chacune).

Agglutinant-Liant

Voici une recette de Mr. Fumoux pour un agglutinant pour les pigments qui sert aussi de vernis à peindre:

 

Ingrédients pour 1 litre (1095g):

- 250ml (230g) d´essence d´Aspic

- 160g de gomme Dammar Batavia (poudre ou morceaux)

- 390g d´huile de noix cuite

- 235g de baume de Venise

- 80g de Standoil (huile de lin polymérisée)

 

Tout d´abord fabriquez un sirop avec 250ml (230g) d´essence d´Aspic chauffé au bain-marie à 60°C puis rajoutez hors du feu de la gomme Dammar Batavia en poudre (ou morceaux que vous aurez pilé) jusqu´à saturation. (Pour 100g d´essence prenez 80g de gomme). Mélangez. Laissez refroidir.

 

A partir de ce sirop rajoutez le même poids en huile de noix cuite et clarifiée au soleil pendant au moins   mois; chauffée au bain-marie (voir la recette de la fabrication d´huile de noix cuite). Toujours chauffé au bain-marie rajoutez 30% du poids total en baume de Venise et 10% de Standoil.

Baume de Venise

Le Baume de Venise ou Térébenthine de Venise

Il est fourni par le mélèze ordinaire le Pinus larix L, le Larix Decidua et le Larix occidentalis, exploité dans le Tyrol, le Piémont en Italie, en France vers Briançon, au Canada et au nord-ouest de l'Amérique du Nord; il fait partie de la famille des Pinaceae.
Le Baume de Venise est épais comme du miel, de couleur nébuleuse et claire allant du caramel au jaune verdâtre, lorsqu'on le débarrasse de son eau; son odeur rappelle celle de l'essence de térébenthine et du citron, avec une saveur amère et aromatique. Stocké il ne se sépare pas avec le temps et ne durcit pas en surface.
Il devient fluide à une faible chaleur au bain-marie et se laisse facilement couler.
Cette oléorésine contient de 15 à 25 % d'essence, elle est soluble dans l'alcool, le toluène, l'éther, l'essence et les huiles.
Le baume de Venise est peu siccatif comme tous les baumes, il faudra attendre assez longtemps entre chaque couche de peinture. Ce baume donne une consistance trés souple et brillante à la peinture sans laisser de traces de pinceaux. Je mélange généralement le baume de Venise avec de l´huile de lin crue, du siccatif d´Harlem et de l´essence d´aspic.

 

Broyage des couleurs

Le broyage des couleurs est l´opération de fabrication de peinture à l´huile en mélangeant un agglutinant à des pigments. Cela réduit jusqu´à 6 fois le coût des tubes dans le commerce. Choisir uniquement des pigments chimiques purs de bonne qualité (Société des ocres de France / Okhra / Kremer-Pigmente...).

 

Les pigments d´aujourd´hui sont grâce à la technique actuelle trés finement broyés (poudre impalpable) ce qui  va nous racourcir le temps du broyage et éviter de les "mouiller" à l´eau (operation de "trochisation" - que d´ailleurs Mr. Fumoux recommande fortement.)

 

Certains pigments ont besoin de plus d´huile que d´autres (de 20g à 120g d´huile pour 100g de pigments).

 

Il est absolument recommandé d´utiliser la même huile par pigment (par ex. huile de noix cuite mélangée avec de l´huile de noix crue. Ou alors de l´huile de lin polymérisée (standoil) avec de l´huile de lin crue.

 

Choix de l´agglutinant: pour tous les pigments l´huile de carthame ou l´alkyde LIQUID ORIGINAL de chez Windsor & Newton. Au mieux: un mélange d´huile de lin crue et cuite). L´huile crue toute seule confére une lourdeur aprés séchage. L´huile cuite (la meilleure serait l´huile de noix cuite et séchée au soleil) ne sera utilisée uniquement en coupage avec de l´huile crue. La meilleure recette serait de l´huile cuite (Standoil) mélangée à de l´huile crue chargée éventuellement de résine (cire blanche d´abeille par ex.) diluée (1g de cire pour 30g d´huile).

 

Recette exemplaire d´un agglutinant: (Xavier de Langlais "Technique de la peinture - p.435): 70g d´huile de lin crue, 20g d´huile de lin cuite à l´ancienne ou polymérisée -Standoil (moins siccative) sans ajoût de quelconques siccatifs! Quoique pour les couleurs les moins siccatives (dont les noirs - sauf le noir de mars qui est siccatif par nature) il semblerait nécéssaire d´y mettre 4-5% de siccatif de Courtrai ou Simon de chez Lefranc-Bourgeois. Rajoutez de la cire (voir recette pâte épaisse en dessous) dans le blanc d´argent et l´outremer seulement.

 

Recette d´une pâte épaisse (tient des années et ne rancit pas) à rajouter aux couleurs en fin de broyage: faire fondre 100g de cire au bain-marie et  y rajouter doucement 150g d´essence de pétrole chauffer au bain-marie en dehors du feu, bien tourner. Cette pâte doit être incorporer dans la proportion 1g de cire pour 30g d´huile (valeur d´un grain de blé pour une noix de couleur - Note: la cire est  surtout trés recommandée pour l´outremer et le blanc d´argent).

 

L´huile d´oeillette (graine de pavot) semblerait être mieux appropriée pour les pigments clairs.

 

Pour obtenir une pâte de trés grande qualité, Mr. Fumoux recommande de "trochiser" les pigments avant broyage à l´huile: mouillez 100g de pigment d´une couleur, formez des poires et laiisez sécher, aprés cela reprenez ces petits tas et broyez-les avec le mélange huile cuite-huile crue de la maniére suivante:

 

1/ Mettez les 100g de pigments sur une plaque en verre ou marbre (50x50) et rajoutez de l´huile (vernis 1/0) peu à peu en l introduisant avec un couteau à peinture jusqu´à obtention d´une pâte homogéne et assez épaisse.

 

2/ avec une molette en verre broyez cette pâte en formant un 8 en rajoutant si besoin est de l´huile (voir recette vernis 1/0)

 

3/ rajoutez une noix de cire épaisse (environ 3%) dans les couleurs lourdes (blancs et outremers)

 

4/ mettre en tube.

5/ Nettoyez votre plaque de verre en étalant un peu de carborundum en poudre puis passez la molette dessus pour lier la peinture restante, passez un chiffon pour bien nettoyer le verre.

Cire (recette à base de)

Recette de la fabrication de la cire d´abeilles naturelle ou cire carbauna pour le broyage des couleurs les moins siccatives à défaut de l´huile noire ou pour lustrer vos tableaux aprés vernissage défifnitif. 

 

Chauffez au bain-marie 100g de cire. Faite boullir de l´eau dans une casserole, en dehors du feu mettez-y un bocal en verre avec 150g d´essence de pétrole puis versez petit à petit le pétrole chauffé dans la cire, bien mélanger et laissez refroidir.

 

 

Couleur de la chair

Blanc d´argent( ou de titane, titanzinc), ocre jaune, ocre rouge et une pointe de vermillon. Dégradé: ton clair: forcez sur le blanc et l´ocre jaune. Ton local: forcez en vermillon. Ton sombre; forcez en ocre rouge. Pour les parites sombres utilisez du cendres-bleu.

Pour plus d´informations je recommande ce livre suivant excellent: LE NUANCIER DU PORTRAITISTE de William F. Powell Edition Fleurus 2006 € 12,50

Couleurs du spectre

La couleur telle que nous la percevons provient d´un flux de photons (ondes électromagnétiques) qui est rejetté par l´obstacle qu´il rencontre, ainsi la lumiére renvoyée est décomposée en différentes couleurs allant du rouge jusqu´au violet possédant une longueur d´onde propre.

 

 En peinture nous parlerons de couleurs primaires, secondaires, tertiaires et complémentaires.

 

Les couleurs primaires sont: bleu, jaune et rouge


Les couleurs secondaires: vert, orange, violet est le mélange à parts égales de deux couleurs primaires

 

Les couleurs additives dans la synthése trichrome numérique: rouge, vert, bleu donnant les secondaires jaune, cyan et magenta


Les couleurs tertiaires sont obtenues en mélangeant une couleur primaire et une couleur secondaire:                  rouge orangé (rouge+jaune) = vermillon

                                     jaune orangé (jaune+orange) = ocre

                                     jaune-vert (jaune+vert) = vert chartreuse

                                     bleu -vert (bleu+vert) = turquoise

                                     bleu violacé (bleu+violet) = indigo

                                     rouge violacé (rouge+violet) = pourpre

 


La couleur complémentaire d´une couleur est à l´opposé d´elle-même dans le cercle chromatique et est issue du mélange à parts égales des deux autres primaires: rouge = vert (jaune+bleu)

                                    bleu = orange (jaune+rouge)

                                   Jaune = violet (bleu+rouge)

 

Couleurs dégradées: couleurs mélangées à du blanc (affaiblissement de la tonalité)

Couleurs rabattues: couleurs mélangées à du noir (ternies par son addition)

L´addtion de noir ou de balnc dans d´autres couleurs faitt verdir les couleurs.

 

Pour rabattre un vert on peut lui ajouter du rouge et donnera un noir.

 

On retiendra que pour la couleur de l´onbre d´un quelconque objet se fera à partir de sa couleur complémentaire, sa tonalité la plus sombre et  avec une touche de bleu

Ebauches

1ére en camaieu / 2éme en trois tonalités

Premiére ébauche

Aprés avoir fixé le dessin, la premiére ébauche consiste à placer les ombres en camaieu dans une gamme brune (terre de sienne brûlée étendue  à l´huile et au copal) qui rendra le panneau blanc lumineux. Pour la deuxiéme ébauche vous pouvez placer vos couleurs en trois tons sans grisaille.

Deuxiéme ébauche

La deuxiéme ébauche consiste à placer la premiére couche de couleurs en trois tons dégradés. (Busset: La Technique moderne du tableau). Rubens suivait d´ailleurs scrupuleusement les consignes de Cennino Cennini mais recommandait de ne pas abuser du blanc dans les mélanges: il partait des ombres à peine réchauffée par endroits d´accents de vermillon, il pose d´abord le ton local, le relie à l´ombre en posant la teinte sombre, puis applique le clair. Faite fondre les bords des tonalités entre elles avec un pinceau de martre légerement imbibé d´huile puis posez avec une brosse longue en soies de porc les rehauts et les accents sombres, fondez-les ensuite dans la masses afin d´obtenir un relief considérable.

 

 

Liste des couleurs de base pour cette ébauche en trois tons: (selon Busset). Forcez les couleurs en huile pour les fondants.

 

La chair: blanc d´argent( ou de titane, titanzinc), ocre jaune, ocre rouge et une pointe de vermillon. Dégradé: ton clair: forcez sur le blanc et l´ocre jaune. Ton local: forcez en vermillon. Ton sombre; forcez en ocre rouge.

 

Rouge: blanc d´argent, laque et vermillon (cinabre). Trois tons dégradés.

 

Jaune: Stil de grain (laque jaune), orpiment (jaune d´or), ocre jaune et blanc d´argent. Trois tond dégradés.

 

Gris-bleu: blanc d´argent, outremer et noir ou camium orange. Trois tons dégradés.

 

Rehauts: blanc d´argent et jaune de Naples en pâte pour l´emploi à la brosse de soies de porc. Teinte plutôt forcée en essence afin de conserver son opacité.

 

Accents: Noir-bleu transparent. Noir d´ivoire additionée de blanc d´argent et de bleu, trés liquide, abondement mélangé de vernis à peindre.

 

Enduire une toile vierge ou plaque bois MDF

(toile sur chassîs du commerce déjà préparée: voir "Imprimatura")

Photo 1: colle de peaux et colle de peaux avec plâtre amorphe (dans des pots de confiture pour chauffage au bain-marie)

Photo 2: plaque bois MDF enduite à la colle et plâtre amorphe

Photo 3: pierre en marbre (25kg) sur plaques bois MDF aprés séchage

Photo 4: plaque MDF marouflée

Sur toile de lin vierge ou plaque MDF légèrement poncée papier de verre trés fin (660 / 1000):

 

1/  13g de gélatine en poudre (colle de peaux en granulés) dans:

2/  100g d´eau avec une goutte d´essence d´aspic. Mélangez et laissez reposer dans un bocal fermé (genre pot de confiture) pendant une nuit ou au minimum 6 heures.

3/  Laissez cette masse dans le bocal (pot de confiture avec couvercle) et mettez-le au bain-marie (3/4 d´eau froide) et faire fondre à feu doux pendant 20-30mn. Mettez un ramequin ou un couvercle retourné dans le fond de la casserole.Solution non stockable, mais réutilisable dans la journée en la chauffant jusqu´à obtention d´une solution laiteuse.

4/  Encollez la toile ou le bois au pinceau queue-de-morue en laissant le pot dans sa casserole avec l´eau chaude. Laisser sécher à l´ombre jusqu`à refroidissement. Renouveler cette opération 2 ou 3 fois. Poncez au papier de verre entre chaque couche si nécéssaire. Dans le cas du marouflage d´une toile de chanvre  sur la plaque MDF vous poncerez trés légèrement la toile avec du papier de verre 1000 humidifié afin d´éliminer les irrégularités éventuelles de la trame.

5/  les couches suivantes: 50g de colle dans 500g d´eau avec quelques gouttes d´essence d´aspic. Repos pendant 12 heures.

6/  Chauffez trés légèrement au bain-marie et faites-en 3 parts (3x183g). Puis rajoutez à chaque 183g 2 parts de craie de champagne (2 x 61g) ou de plâtre amorphe ou de Blanc d´espagne ou bien  un mélange de ces deux ou trois ingrédients. Passez la solution chaude au tamis puis étalez-la sur le support avec un pinceau en plusieurs couches. Vous pouvez passer 4-5-6 voir  7 couches de cette solution sans poncer entre les couches. Le poncage se fera sur la derniére couche avec papier de verre humide (simultanément du 600 jusqu´au 1000). Sur petits formats: étalez des pigments d´oxyde rouge ou d´ocres sur toute la surface et poncez à sec jusqu´à disparition des pigments, puis recommencez cette opération si nécéssaire jusqu´à obtention d´une surface trés lisse.

 

Grâce au plâtre amorphe on obtient une solution fluide et onctueuse avec des effets  de transparence d´une extraordinaire luminosité. On évitera dans ce cas-là les imprimateures (impréssions ou imprimatura) colorées!

Essence de lavande (d´aspic)

 

Il existe 3 sortes de lavande à l'état naturel, que l'on utilise pour confectionner des essences utilisables en peinture.


1 -La lavande fine ou vraie :  Lavendula Vera
Elle se rencontre à l'état naturel ou en culture sur les collines sèches entre 600 et 1500 mètres. Elle donne une essence raffinée très appréciée pour ses qualités aromatiques.


2 -L'aspic ou grande lavande:  Lavendula Spica DC
Elle pousse à l'état sauvage et spontané jusqu'à 600 et 800 mètres d'altitude. Son essence très camphrée est utilisée dans les peintures et vernis.


3 -Le lavandin:
Espèce hybride issue du croisement de lavande vraie et d'aspic qui ne se reproduit que par bouture. Le lavandin est recherché et cultivé pour ses qualités de résistance et de rendement. C'est la lavande la plus couramment plantée dans les jardins de Provence. Il existe plusieurs variétés de lavandin
( grosso, abrial, super, etc.)

 

L'essence d'aspic provient de France, d'Espagne et de Yougoslavie. Elle contient  72.69% d'huiles éthérées et 27.31% substance odorante.
Densité à 20°C de 0.880  à 0.930
Indice de réfraction à 20°C : 1.454. 1.490
Elle est entièrement soluble dans l'éthanol.
Les essences d'aspic et de lavande sont les essences les plus dissolvantes,
je  les utilise pour la réalisation de vernis au copal à froid, en conjonction avec du toluène et/ou du xylène, permettant ainsi de dissoudre toutes les résines, même l'ambre, toutefois à un degré moindre, seulement de 10 à 15 % d'ambre peuvent être dissout, et l'opération demande plusieurs mois.

 

Essence de térébenthine

 

L'essence de térébenthine est constituée par un mélange de deux hydrocarbures: le Pinène et le Nopinène de composition chimique : C 10 H 16.
C'est la partie volatile du Pinus Maritima, la résine ou "gemme de pin" qui s'écoule du pin maritime
; on recueille cette résine par gemmage puis on l'a distillée avec de l'eau. Cette méthode est connue depuis l'antiquité, Pline en décrit le procédé.
A l'aide d'un alambic
, appareil distillatoire on purifie puis rectifie la gemme afin de lui conféré une qualité propre à être utilisée en peinture, il faut que l'essence s'évapore sans laissée de traces.
Indice de réfraction : de 1,46 à 1,48
Il en existe de diverses provenances telles que Bordeaux, les Landes, le Portugal et tous les lieux d'exploitations régionaux.
L'essence de Térébenthine sert à la confection du fameux Vernis Gel, à la dilution des peintures et pour dissoudre les résines tendres telles que le mastic de Chios, la gomme-laque, etc. cf. Claude Yvel "le métier retrouvé des maîtres".

Grisaille en 7 tons sans noir

Cette grisaille sans utilisation de la couleur noire a le même but que la grisaille avec du noir, seule la profondeur change. Les tons sont moins froids et plus mystérieux. Pour cela prenez 60% d´outremer foncé et mélangez-les à 40% de terre de sienne brûlée. Bien mélangez avec un couteau à peinture. Vous obtiendrez un noir profond. Mélangez-y 5% de jaune de cadmium afin d´obtenir un noir complexe allant vers un noir-olive. Partagez-le en deux, une moitié sera le 7éme ton et l´autre moitié servira à faire les 5 autres tons en la mélangeant tout simplement à du blanc de titane (plus opaque que les autres blancs et séche moins vite). Le 1er ton est du blanc à 100%. Rajoutez pour les autres tons de plus en plus gris (du 2éme au 6éme) le noir-olive en petites quantités de plus en plus élevées à du blanc de titane pur.

Grisaille en 9 tons avec du noir

Grisaille est une technique trés ancienne qui comme son nom l´indique est une sous-couche dans les tons de gris. Valeurs chromatiques allant du blanc (Nr 1) jusqu´au noir (Nr 9). Cette échelle de valeurs chromatiques va de 1 à 9 et est trés facile à réaliser de la maniére suivante: Blanc (1) + noir (9) mélangés à parts égales donnent donc und gris (5) au milieu. Ensuite le 1 mélangé au 5 donnent le 3. Le 5 + 9 donnent le ton gris 7. Ensuite le 2 que l´on obtient avec 1+3; le 4 avec 3+5; le 6 avec 5+7 et le 8 avec 7+9. Cette échelle nous permettra de peindre les tons clairs-obscurs en fait comme si la lumiére de la lune était notre source de lumiére. Dans mon cas ce serait la cinquiéme étape. Rappel: 1ére étape: préparation de la toile au mélange gesso / plâtre amorphe. 2éme étape: le dessin au crayon gris HB et stylo bille ou encre peinture huile noire trés diluée. 3éme étape: liaison du crayon gris avec de l´huile de lin afin de l´enlever. 4éme étape: le clair-obscur avec peinture sans médium (technique du dry-brush) avec de la terre de sienne brûlée. Pour ma part je fais la grisaille à la tempera avec du médium à l´oeuf de chez Lefranc-Bourgeois en mettant 5 gouttes sur une noix de peinture à l´huile. La tempéra est enrichie d´huile et de cire (médium qui assouplit les couleurs et séche plus vite).

 

Huile espagnole (fabrication de l´)

Source: http://pigmentsrecettes.com/PreparationsdesHuiles.html#.Urc4HLRwzk8

 

1 litre d'huile de noix
50 grammes d´acétate de cuivre
(agent oxydant qui procure plus d'oxygène aux peintures).
1 oignon

 

Cette huile, très fine doit seulement être décantée non filtrée; elle se présente une fois durcie comme un film d'huile glacé en vert d'un très beau ton. On l'utilise avec les bleus et les verts avec lesquels elle donne de très beaux glacis très subtils; de plus elle possède un très bon pouvoir siccatif.

 

On réalise cette huile comme, l'huile noire; toutes les huiles siccatives ont le même mode opératoire, seuls les ingrédients et les proportions changent.

Huile de lin cuite (fabrication de l´)

Recette d´un ancien peintre italien (Palomino); cuisson à l´air par barbotage: 25g de litharge, 1 litre de lin pur, 25g de verre pilé, une gousse d´ail épluchée puis écrasée. Le tout sera versé dans un pot à moitié remplie d´eau et mis sur le feu. Remuer constamment et bouillir jusqu´à ce que la gousse d´ail paraisse grillée. Laisser reposer, filtrer. L´huile de lin cuite en étuve (à l´abri de l´air) dure plus longtemps (6-8 heures) se nomme "stanoil", huile polymérisée, mais moins siccative que l´huile de lin cuite à l´air.

 

Autre recette moderne de Xavier de Langlais: 2/3 d´huile, 1/3 d´eau cuisson en barbotage pendant 2 à 3 heures en présence de ponce en poudre ou de verre pilé ou poudre de cristal (20g pour 500g d´huile, et de noir animal ou noir d´os (10g pour 500g d´huile). Montez la cuisson à 120° puis rabaissez à feu doux et compensez le manque d´eau avec de l´eau bouillante. Aprés les 3 heures de cuisson laissez refroidir et remplir des pots en verres à large ouverture recouverts d´une plaque en verre ou d´un bouchon en liége avec un tuyau dans son milieu afin de maintenir l´huile au contact de l´air extérieur. Au soleil pendant 3 mois l´huile clarifiée sera transvasée délicatement pour la séparer de son eau. 

 

Charactéristiques de l´huile de lin: est la plus siccative des huiles formant en séchant un film résistant et riche en linoxine. Elle jaunit à l´ombre, mais ce jaunissement disparait à la lumiére. L´huile de lin cuite en étuve (à 290° pendant 6-8 heures!) est moins siccative et trés visqueuse, ce qui l´interdit de l´employer pure. En coupage avec de l´huile de lin crue elle donne des résultats excellents. (Peintres hollandais)

 

 

Huile de noix cuite (fabrication de l´)

Sources: Mr. Fumoux et Xavier de Langlais (recettes anciennes)

1,5litre d´huile de noix dans casserole en email avec un oignon coupé en deux et poudre de verre mélangés dans 1/3 d´eau. Cuisson en barbotage pendant 4 heures.

Voici la recette de l´huile de noix cuite que l´on se servira pour la fabrication d´ un vernis à peindre, d´un vernis à retoucher ou d´un vernis final. Et surtout pour broyer ses couleurs qui seront beaucoup plus brillantes.Pour siccativer encore plus l´huile rajouter avant cuisson 10g de litharge ou 25g de verre pilé en poudre.

 

1/ prenez 1 litre d´huile de noix de la meilleure qualité. (Dans mon cas je choisi la marque Moulin de la tour: ils torréfient les cerneaux avant d´en extraire l´huile. Rendement inférieur mais siccativité plus importante, viscosité accentuée, brillant plus dur rappellant l´émail, le film de linoxyne obtenu est plus résistant et cette huile ne rancit pas, ne jaunit pas).

 

2/ dans une casserole émaillée faîtes cuire l´huile pendant 3 heures à 120° ou en barbottage (1/3 d´eau et 2/3 huile de noix) pendant 4 heures.

 

3/ mettez l´huile cuite en bouteille de verre transparant et laissez au soleil jusqu´à clarification (cela peut durer des mois). L´huile obtenu par barbotage doit tout d´abord être séparé de son eau aprés refroidissement et repos dans la bouteille.Cette huile ainsi cuite sert de base pour la fabrication de produits annexes: agglutinant pour fabriquer les couleurs avec des pigments, vernis à peindre, vernis à retoucher, vernis provisoire ou encore vernis gras définitif.

 

Huile noire (fabrication de l´) - Black oil -

Source: http://pigmentsrecettes.com/PreparationsdesHuiles.html#.Urc4HLRwzk8

Sert à ébaucher une toile, à diluer dans 2 ou 3 volumes d´essence de térébenthine. Permet dés le lendemain la reprise sans risque de détrempede la couche inférieure. Peut être aussi ajouter à de l´huile de noix cuite pour le broyage des couleurs les moins siccatives (2 volumes d´huile de noix cuite pour 1 volume d´huile noire.)

 

1 litre d'huile de noix
60 grammes de Litharge ou de Massicot
1 oignon coupé en deux

On dilue, dans 10 cl d'huile toute la litharge que l'on rajoute au reste de l'huile dans le récipient.

On ajoute les 2 moitiés d'oignons, puis on maintient, la cuisson, jusqu'à ce que l'oignon, soit cuit, il doit avoir une couleur caramélisée, en règle générale, au bout de 2 heures, l'huile noire est prête, mais il n'y à pas, de temps précis, tout dépend de la chaleur, à laquelle, l'huile est cuite. Le liquide doit frémir, mais ne doit pas bouillir, la meilleure température sera conduite de 100 à 115°C . Il ne reste plus, qu'à filtrer cette huile lorsqu'elle est tiède au moyen d'un filtre à café et d'un entonnoir ou de la transvaser dans un flacon de plus d'un litre et de laisser l'huile décanter durant 1 semaine; on récupère l'huile qui surnage.

Il faut toujours, laisser, un vide, de 5 cm entre l'huile et le bouchon du récipient (les premières années), car celle-ci, augmente de volume, la première année jusqu'à 10 % de son poids et la deuxième, année jusqu'à 8 %.

 

Imprimatura / Impressions

1/ Imprimatura rouge: sur toile de coton polie au papier de verre 180 j´étale deux couches de mélange  gesso mélangé à des pigments rouge d´oxyde de fer Zank (préparation: mélangez les pigments à de l´huile de lin jusqü´à obtention d´une pâte lisse et la rajouter au gesso au batteur électrique). Je peaufine la surface entre les couches séches au papier de verre 180.

 

2/ Imprimatura grise: préparation du mélange gesso avec des pigments "noir de mars" pbk 11 de chez Sennelier en plus petites proportions que le rouge. Peaufinement de la surface avec du papier de verre180 entre les couches séchées.

 

3/ Impramatura blanche: deux couches de gesso trés fines que je peaufine au papier de verre 180 puis 240 jusqu´à 1000

 

4/ vous pouvez réaliser une imprimatura jusqu´à 6 ou 7 couches ou bien dans des tons clairs (blanc pur, ocres...)

Médium des maîtres anciens (fabrication d´un)

Contrairement à ce que l´on pourrait croire, les médiums de couleur ambre des maîtres anciens n´étaient pas fabriqués à partir d´ambre fondue de quelque maniére que ce soit. Une des résines les plus utilisées aurait été la Dammar batavia (avec rajoût de copal blanc éventuellement).

 

Voici une recette originale de Mr. Jean-Charles Fumoux:

 

1/ faire un sirop épais avec de l´essence de lavande chauffée à 60° au bain-marie puis rajouttez de la résine Dammar batavia en poudre (!) jusqu´à saturation.

 

2/ fabriquez ensuite le liant de telle maniére: 5 volumes d´huile de noix cuite, 5 volumes de sirop déjà préparé comme dit, 3 volumes de baume (essence) de térébenthine de venise et 1 volume de stand-oil. Ce liant peut être utilisé comme agglutinant, vernis à peindre (en le diluant à l´essence d´aspic et pour les glacis.

Notes: pour l´huile de noix voir "huile de noix cuite (fabrication de l`)". Cette recette en grammes ou ml donnerait donc les mesures suivantes: 500ml d´essence de lavande d´aspic, 500g de gomme Dammar batavia en poudre ou pilée par vous-même. Ensuite 500g d´huile de noix cuite (chauffée à 75° C) à mélanger à 300g de baume de Venise et 100g de Standoil , tous les deux chauffés au bain-marie séparement. Introduire ce sirop gras au sirop épais de gomme-lavande. Bien mélanger.

 

Médium siccatif flamand

A utiliser avec les couleurs foncées

D'origine très ancienne, le médium siccatif flamand est un médium à peindre.

La gomme copal de Madagascar, très dure, assure à la pâte une protection totale et durable. Il en facilite la prise et avive les couleurs.

Coloré de nature, le médium flamand est à éviter avec le blanc et les couleurs claires.. Ce médium est idéal pour les glacis avec une prise rapide ( 2 heures).

Composition: résine de copal, huile de lin et essence de térébenthine.

Médium siccatif Harlem Duroriez

A utiliser avec les couleurs claires

Son séchage est plus lent que le siccatif flamand.

Composition: résine formophénolique, huile de lin et essence de pétrole.

Médium vénitien en tube

Plus mate que le médium (à peindre) flamand. Trés souple, prise accélérée. Peut être dilué avec de l´essence de pétrole ou de lavande. Composition: huile cuite, chaux, cire et litharge. Donne un effet emaillé à la peinture. Ce médium est une pâte souple de couleur miel.

Noire (la peinture à l´huile de couleur)

En constatant que les couleurs noires  d´ivoire, de vigne, de pêche etc... (sauf noir de mars qui est siccatif par nature) utilisées pures, séchent difficilement (embus) sont mattes et manquent de profondeur, je suis amené à faire mon noir sans noir avec des résultats beaucoup plus satisfaisant. (Profondeur, luminosité, souplesse et aspect d´émail tant recherché). Il suffit de mélanger 60% d´outremer foncé à 40% de terre de sienne brûlée et d´y rajoûter environ 5% de jaune de cadmium. Remarque: les glacis sur les noirs purs ne servent à rien! Un autre noir peut se faire à partir d´outremer foncé avec de la laque de garance qui fondra dans les passages et frontiéres (contours d´un visage par exemple).

Peinture sur bois MDF (avec ou sans marouflage)

Voilà une possibilité de peindre à un coût trés bas! Il faut juste un peu plus de temps pour la préparation de la surface.

 

Achetez des plaques de bois MDF (medium-density fibreboard) déjà prédécoupées dans des formats désirés d´une épaisseur d´au moins 5mm ou plus pour formats plus grands. (J´utilise le 8mm de chez www.myspiegel.de. Prix imbattables!

 

1/ poncez au papier de verre trés fin et passez un chiffon légerement humide pour enlever la sciure.

 

2/ encollez les deux faces (voir recette de la colle dans "Enduire une toile") d´une couche mince et laissez sécher. Rajoutez une couche de colle sur la face à peindre. Laissez sécher. Rajoutez une troisiéme couche de colle puis marouflez sans attendre d´une toile de coton ou de lin (dit tarlatane ou toile à beurre, la moins préparée que possible) à trame pas trop sérrée afin que la colle y "passe" à travers et puisse former un film solide adhérant au bois et à la toile, cela évitera les craquelures futures. (Note: si vous désirez peindre sur bois sans toile marouflée vous n´avez pas besoin de poncer et de racler puisque la surface est trés lisse). Par contre d´aprés mes expériences le bois absorbe pas mal l´encollage à 100g eau / 10g de colle, donc j´ai augmenté la colle de 5g, ce qui était un peu trop. 3g de plus est la meilleure solution. Aprés 3 couches de ce mélange j´ai rajouté à celui-ci 20g de plâtre amorphe en augmentant de 5g toutes les deux prochaines couches. J´avais encore une certaine tranpsarance avec matiére trés lisse. Le plâtre tout seul ne coucvre pas assez intensement. En 10éme et 11éme couches j´ai pris 100g d´eau, 10g de colle, 20g de blanc d´Espagne et 25g de plâtre amorphe. Repos 6 heures. Chauffé au bain-marie. A passer trés chaud avec un pinceau éponge humide. Résultat: Brillance, bois complétement couvert, trés lisse. Pour mes prochains encollage et enduits ce serait donc mieux de commencer aprés l´encollage avec ce dernier mélange et ensuite avec du plâtre amorphe pur.

 

3/ marouflez avec une toile forte de coton, au mieux de lin non chlorée, puis encollez sans attendre à partir du milieu de la toile en allant vers les bords avec un brosse large. Laissez sécher.

 

4/ coupez les bords au rasoir, au cutter ou bien frottez la toile  avec un papier de verre à gros grains jusqu´a ce que les bords se détachent.

 

5/ aprés séchage passez les couches d´impréssions

Plâtre amorphe (préparation du)

Voici une recette pour la préparation du plâtre amorphe (à mélanger au gesso,  à de l´acrylique blanc de la meilleure qualité ou au mélange colle de lapin-eau.  Cela donne un plâtre d´une texture de soie exceptionnelle que l´on se servira pour les couches d´impréssions aprés le marouflage.

 

1/ Versez en nuage un kilo de plâtre à modeler de bonne qualité dans 1 litre d´eau. Remuez et laissez prendre quelques minutes. 

2/ Versez 4 litres d´eau (litre aprés litre) en remuant entre chaque litre avec un temps de pause pour une prise trés légère du plâtre. 

3/ A la fin remuez fortement et fermez le seau. 

4/ Toutes les 24 heures (au mieux 30 heures) décantez l´eau qui se trouve en surface (environ un litre) puis rajoutez de l´eau fraîche et remuez.  

5/ Cette procédure est à répèter pendant 30 jours! 

6/ Enlevez l´eau de la masse puis mettez la masse restante dans un sac à linge de lin et pressez l´eau. 

7/ Faîtes des sortes de galettes avec cette masse en les posant sur des lingettes  linge et laissez-les sécher à fond. sur des radiatuers par exemple. 

9/ Quand vous avez besoin de faire une imprimatura passez une ou deux galette au mortier. 

10/ L´ajoût de poudre de marbre est en effet désavantageux puisqu´il devient trés dur et donc difficile à polir. 

11/ Cette "imprimatura" est trés importante de maniére à obtenir une sous-couche absorbante (siccativité accélèrée et renvoi de la lumiére en donnant aux couleurs de la peinture à l´huile une brillance exceptionnelle).

Tempéra (recette de la)

Voici une recette pour la tempéra qui pourra être utilisée dans la peinture à l´huile et se conserver dans un bocal fermé:

* deux jaunes d´oeuf libérés de leur membrane

* le même volume en eau distillée

* le même volume (oeuf-eau) en huile de lin ou d´oeillette à introduire peu à peu au fouet

* du miel liquide et transparent (donc cire tendre)

* deux cuillérées à café de cire d´abeille blanche par jaune d´oeuf

*un peu de térébenthine comme diluant

*1 à 5% de savon noir

* quelques gouttes de citron

 

 

Vernis de toutes sortes (fabrication de)

Sources: www.peindre-vrai.fr et Xavier de Langlais pour la plupart des recettes

Vernis gras résineux de base

Nous partons, bien évidemment, de l’huile de noix cuite comme à l´ancienne.
Sur la plaque électrique, nous amenons celle-ci à une température de 70° environ. Sans attendre, mais loin du feu,nous ajoutons le baume de térébenthine de Venise, jusqu’à saturation.On obtient un vernis épais, dont la consistance varie, suivant la température, du gel épais au liquide visqueux.

 

Les mesures pour environ un litre de vernis gras: 420g d´huile de noix cuite chauffée à 75°C. Rajoutez-y 500ml de baume de Venise chauffé et bien fondu au bain-marie. Bien mélanger les deux produits dans une bouteille en verre dans un mouvement de va et vient: bouteille en position horizontale entre les mains avec un mouvement de haut-en-bas tout en tournant la bouteille sur elle-même jusqu`à dissolution du baume. Ce vernis gras résineux servire de base pour d´autres vernis. En tant que vernis gras résineux définitif vous pourrez l´appliquer sur votre toile complétement séche avec les mains.

Vernis à peindre (mi-fluide)

Après avoir porté de l’eau à une température de 50°, on fait tiédir au bain-marie, loin du feu, de l’essence d’aspic.On fait de même avec le vernis gras définitif résineux.Quand ces deux produits ont tiédi, on les mélange dans la proportion de :
- 1 volume de vernis gras pour
- 5 volumes d’essence d’aspic.
Nota : dans les mêmes proportions, on peut remplacer l’essence d’aspic par de l’essence de térébenthine commune. On obtiendra alors des vernis plus tirants. Les formules à l’essence d’aspic sont les plus moelleuses. Quand on utilisera ce vernis pour peindre, et pour respecter scrupuleusement la loi du gras sur maigre, on lui ajoutera de temps en temps quelques gouttes d’huile de noix cuite.

Vernis à retoucher (trés fluide)

A appliquer entre chaque couche de peinture à l´huile afin de faire disparaître les embus et d´intégrer la nouvelle couche de peinture dans la précedente

Recette 1/ 100g d´essence de térébenthine et 10g de siccatif Harlem Duroriez. Séche presque instantanement, trés liste, facile à appliquer. (Recette de Xavier de Langlais, mais pour ma part trop diluée donc je m´en sert comme diluant!)

 

Recette 2/ 30g de térébenthine d´essence et 10g d´Harlem Duroriez. Assez fort en concentration mais résultat meilleur.

 

Recette 3/ de Mr. Fumoux, à base d´huile de noix cuite:

Rappelons que ce dernier vernis peut également servir de vernis d’attente. Après avoir porté de l’eau à la température de 50°, on fait tiédir au bain-marie, loin du feu, de l’essence de pétrole.On fait de même avec le vernis gras définitif résineux.Quand ces deux produits ont tiédit, on les mélange dans la proportion de :
- 1 volume de vernis gras pour
- 10 volumes d’essence de pétrole.

 

Vernis gras définitif résineux

Voir la recette du vernis gras

Vernis à peindre "slow down" retardateur

Recette de Mark Carder

Voici une recette de Mr. Mark Carder que j´ai trouvé sur le net mais pas encore essayée. Ce vernis est assez proche du mien quoiqu´il contient plus  d´essence minérale sans odeurs:

 

Cette recette s´utilise pour toutes les couleurs sauf pour le blanc de titane (vous inverserez simplement les parts de stand oil et d´huile de lin raffinée donc 1-5 au lieu de 5-1):


  • 10 parts d´essence minérale sans odeur
  • 5 parts de stand oil 
  • 1 part d´hule de lin raffinée
  • 5 parts de térébenthine baume de venise
  • 2 parts d´huile de clou de girofles